Les opérations de terrassement du parc urbain de La Rochotte ont débuté. Sur 15 000 m2, elles vont permettre de modeler le terrain qui accueillera les allées piétonnes et les espaces végétalisés. C’est aussi l’opportunité de réaliser des aménagements adaptés à une gestion durable et intégrée des eaux pluviales.


Le projet de parc urbain à La Rochotte prévoit la création d’une véritable forêt urbaine avec la plantation de plusieurs dizaines d’arbres. Mais le ver-dissement du quartier va bien au-delà. La première phase du chantier per-met de mettre en lumière une thématique importante : celle de la gestion de l’eau. En ville, la démarche de gestion intégrée des eaux pluviales (GIEP) vise à respecter au mieux le cycle de l’eau pour faciliter son infiltration au plus près de là où elle tombe. Pour cela, les espaces végétalisés accueilleront des noues – fossés larges et peu profonds – afin de recueillir les eaux pluviales, en limitant les risques d’inondation par ruissellement. Elles y seront stockées, puis seront évacuées par évaporation et par infiltration dans le sol.


La bonne gestion des eaux pluviales


La réflexion porte également sur la désimperméabilisation des sols qui consiste à remplacer des surfaces imperméables par des surfaces ayant la ca-pacité d’infiltrer l’eau. Les bâtiments, les parkings avoisinants et les trottoirs en enrobés seront ainsi remplacés par des gazons, des prairies, des allées sa-blées et des stationnements en pavés perméables.

Cette bonne pratique environnementale contribue ainsi à la gestion durable des eaux pluviales et à l’adaptation des espaces urbains aux impacts du changement climatique.

Au final, entre les démolitions de bâtiments et l’aménagement du parc, ce sont 6 000 m2 de sols qui seront désimperméabilisés. Améliorer l’esthétisme de l’espace public et diminuer les effets d’îlot de chaleur urbain, c’est amélio-rer la cadre de vie des habitants.


L’info en +
Dans une démarche durable de gestion des terres, il est prévu de réutiliser la majeure partie des 3 300 m3 de matériaux extraits lors des travaux. Ils seront provisoirement stockés sur le site. L’objectif est double : éviter le transport en camion et préserver les ressources locales de carrières. Ainsi, seule la terre végétale – 2 400 m3 – devrait être apportée par transport sur le chantier.